Artisanat tunisien : mes coups de coeur
Vous vous en doutez, je me suis tout particulièrement intéressée à l'artisanat tunisien.
Dans le souk de Tunis, j'ai découvert avec intérêt les échoppes des "chaouachiyas",
les artisans qui réalisent les dernières étapes de la fabrication
du célèbre et traditionnel couvre-chef tunisien : la chéchia .
A propos de la Chéchia, voici ce que l'on peut lire sur Wikipédia :
(Les photos des bonnets kabbous et du foulage sont issus du site chechia.com, les autres sont de moi)
"La chéchia traditionnelle est faite de laine peignée tricotée [en rond sur 5 aiguilles]
par les femmes qui confectionnent les bonnets kabbous.
Ces derniers sont envoyés au foulage : ils sont mouillés avec de l'eau chaude et du savon
et foulés aux pieds par des hommes afin de les détremper,
à tel point que les mailles du tricot disparaissent quasiment.
Vient alors le traitement du chardon, qui sert au cardage ou peignage du bonnet,
afin de transformer le feutre en velours duveté.
Cependant, de plus en plus souvent, le chardon est remplacé par une brosse
métallique.
C'est à ce stade de la fabrication que la chéchia est
teintée
de sa célèbre couleur rouge vermillon
bien qu'on en trouve
désormais de couleurs plus variées."
Je suis restée un moment à discuter et regarder les chaouachiyas à l'oeuvre.
Ils ont été adorables, ont répondu à mes nombreuses questions,
et m'ont laissé filmé et photographier.
Je vous ai donc préparé une petite vidéo simple et sans prétention :
Toujours dans le souk, quelques ruelles plus loin,
je suis tombée sur cet artisan brodeur à qui j'ai acheté l'aiguille spéciale
qu'il utilise pour ses broderies.
Yapluka tester maintenant...!
Et enfin, pour finir avec ce voyage de l'autre côté de la Méditerranée
je tiens à vous parler du travail de Sadika :
Elle dirige un atelier de création et de production de verre,
ouvert au public sous forme d'un atelier-boutique et centre de réhabilitation des métiers d'art
à Gammarth, juste à côté de l'hôtel El Mouradi.
Si vous voulez voir un souffleur à l'oeuvre devant le four,
ne faites pas comme moi : venez le matin, avant qu'il ne fasse trop chaud !
Si vous ne pouvez pas aller jusqu'à la belle boutique,
vous pourrez toujours admirer les superbes écharpes en soie tissée,
les verres et cruches en verre soufflé, et tout le reste, à la boutique de l'aéroport.
Avec ce post s'achève ma "série tunisienne",
j'espère qu'elle vous aura donné à rêver, imaginer, créer..
autant qu'à moi !